Bastien Bourrion est Médecin généraliste installé en Maison de santé pluriprofessionnelle (MSP) à Conflans Sainte Honorine et Maître de conférences des université en médecine générale au sein de l’UFR des sciences Simone Veil. Il a obtenu son doctorat de médecine en 2018 et sa thèse d’université en 2024 suite à un Master 2 en santé publique.
Bastien Bourrion axe ses activités de recherche principalement sur la surmédicalisation et la pharmaco-épidémiologie, deux thématiques de grande importance dans le domaine des soins primaires et de la santé publique. Ses travaux contribuent à la compréhension de la surmédicalisation et de ses implications économiques et cliniques, particulièrement dans les soins primaires.
Sa thèse de science a porté sur l’analyse économique des traitements de l’infertilité en France, utilisant les données de l’Échantillon Généraliste de Bénéficiaires (EGB). Dans le cadre du projet collaboratif StimHo, il analyse les coûts et les parcours de soins liés à l’infertilité. L’un des objectifs principaux est d’identifier les variations dans les soins, ce qui pourrait révéler des cas de surmédicalisation et de dépenses évitables.
Lors de son Master 2, il a mené une étude observationnelle sur l'efficacité des bisphosphonates dans la prévention des fractures de la hanche. Sur un suivi de 6,5 ans, les résultats n’ont pas montré de réduction significative du risque de fracture, remettant en question l'usage de ces traitements en prévention primaire.
Bastien Bourrion est auteur de plusieurs articles et présentations lors de congrès, notamment sur le thème de la surmédicalisation, comme l'impact économique des prescriptions d'antidiabétiques ou d'antidépresseurs, et sur l’évaluation du coût de prescriptions jugées inutiles.
Il est également membre du comité scientifique du projet ADOMA (Antibiothérapie différée en médecine générale), financé par un appel à projets de recherche en soins primaires. Ce projet illustre son engagement pour la réduction de la prescription d’antibiotiques, dans un objectif de santé publique et de pertinence des soins.
Soucieux de contribuer à la recherche pédagogique, il a étudié l’utilisation d’un portfolio électronique permettant la certification des compétences des internes en médecine générale. Ce projet visait à évaluer et optimiser l’apprentissage clinique des internes et a fait l'objet de plusieurs thèses dirigées sous sa supervision. Ces travaux ont été présentés au congrès CNGE 2022 et soumis pour publication.
Bastien Bourrion is a general practitioner based at a multidisciplinary health center (Maison de Santé Pluriprofessionnelle, MSP) in Conflans Sainte Honorine and serves as an Associate Professor in General Medicine at the Simone Veil Faculty of Health Sciences. He earned his medical doctorate in 2018 and completed his university PhD in 2024, following a Master’s degree in Public Health. Bastien Bourrion focuses his research primarily on overmedicalization and pharmaco-epidemiology, two critical topics in primary care and public health. His work contributes to understanding overmedicalization and its economic and clinical implications, particularly in primary care. His doctoral research concentrated on the economic analysis of infertility treatments in France, using data from the General Sample of Beneficiaries (Échantillon Généraliste de Bénéficiaires, EGB). As part of the collaborative StimHo project, he analyzes the costs and care pathways associated with infertility. A primary goal is to identify variations in care, potentially highlighting instances of overmedicalization and avoidable expenses. During his Master’s degree, he conducted an observational study on the effectiveness of bisphosphonates in preventing hip fractures. Over a 6.5-year follow-up, the results showed no significant reduction in fracture risk, raising questions about the use of these treatments in primary prevention. Bastien Bourrion has authored several articles and presented at conferences, especially on overmedicalization topics, such as the economic impact of antidiabetic and antidepressant prescriptions, and evaluating the cost of prescriptions deemed unnecessary. He is also a member of the scientific committee for the ADOMA project (Delayed Antibiotic Prescription in General Practice), funded through a primary care research grant. This project reflects his commitment to reducing antibiotic prescriptions in line with public health and care quality goals. Keen to contribute to educational research, he has studied the use of an electronic portfolio for certifying general medicine residents’ competencies. This project aimed to evaluate and optimize the clinical learning of residents and has resulted in several theses under his supervision. These works were presented at the CNGE 2022 conference and have been submitted for publication.Univ. Versailles St Quentin
Hôpital Paul Brousse 15/16